J’ai « rencontré » Loïc sur les réseaux sociaux, et j’ai eu immédiatement un bon feeling en lisant ses publications. Outre ses compétences de généalogiste, j’ai perçu chez Loïc beaucoup de bienveillance et de générosité lors de ses nombreux partages d’infos.
Bonjour, je suis généalogiste professionnel familial depuis 4 ans, après une formation enrichissante en 2019 à Nîmes dans le cadre du diplôme universitaire : Généalogie et Histoire des familles.
J’ai commencé à aider des amis sur leur généalogie avant de me former à l’Université de Nîmes et finir diplômé en Juillet 2019, et oui déjà 4 ans !
Je suis installé au cœur de l’Ardèche Hermitage à Tournon-sur-Rhône au pied du Château des Comtes de Tournon, et c’est juste un cadre idéal pour travailler 😊
A quand remonte votre passion pour la généalogie ?
Si je me souviens bien, c’est grâce à ma mère que je suis tombé dedans, à 18 ans à peine, j’ai commencé à me questionner sur l’histoire de mon grand père maternel. Il avait perdu sa mère à deux ans et demi et un secret de famille planait sur son décès et sur son père qui était décédé lors de son service militaire en Algérie.
J’ai creusé et découvert bon nombre de faits divers, de crimes et de drames dans l’ascendance des ancêtres de mon grand père, dont un ancêtre qui aurait été assassiné par un des premiers tueurs en série Français : Joseph VACHER, plus connu sous le surnom l’éventreur des bergers et des bergères…
Quel « type » de généalogiste êtes-vous ? généalogiste familial ? Successoral ?
Je dirais que je suis plus un généalogiste professionnel familial avec des spécificités, il m’arrive de faire de la sous-traitance successorale pour aider certains confrères et certaines consœurs…
Mais mes spécialités résident surtout en généalogie familiale, touristique et sur la recherche des origines avec la généalogie génétique.
Travaillez-vous en indépendant, ou faites-vous partie d’un cabinet, d’une étude ?
Je travaille de manière indépendante mais pour autant, je peux collaborer avec des confrères et consœurs et sous-traiter certains dossiers ou m’occuper d’une partie des leurs, c’est un renvoi d’ascenseur. Dans ce métier le réseau est important. Je fais également partie du réseau U-Pro G afin de continuer à développer les partenariats et collaborations entre collègues, et éviter ainsi des frais de déplacements et d’hébergements onéreux aux clients.
Avez-vous un conseil, une astuce à partager avec les lecteurs de ce blog ?
Si j’en ai un, c’est celui-ci : toujours se méfier de nos avis préconçus sur nos ancêtres, se méfier des noms de famille déformés par le temps en se disant « mais non ce n’est pas la même famille ça ne s’écrit pas pareil »…Ne pas oublier que les affres du temps et la prononciation de nos ancêtres ont pu parfois réserver de drôles de surprises que nous découvrons lors de la consultation des archives.
Je conclurais cet entretien de cette façon avec cette citation de François René de CHATEAUBRIANT :
Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts au contraire instruisent les vivants.
Cette citation résume bien à elle seule, l’intérêt de la généalogie, la transmission des mémoires familiales qui est bien loin d’être seulement une activité où l’on couche des noms sur du papier et où on positionne nos ancêtres dans nos branches…
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