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Interview de Sophie PUGIN, généalogiste

  • Valérie 

Sophie n’est pas généalogiste « professionnelle » mais passionnée et très compétente !

A quand remonte votre passion pour la généalogie ?

Je suis tombée dans la marmite à l’âge de 9 ans. J’accompagnais ma mère dans les mairies du triangle Nièvre/Allier/Saône-et-Loire pendant mes vacances.

A l’époque, pas d’internet, on écumait les registres que les mairies mettaient à notre disposition. La passion pour la généalogie était née et elle ne m’a jamais quittée.

Faites-vous partie d’une association locale, ou bien vous adonnez-vous à votre passion de façon individuelle ?

Vous l’avez bien compris, la généalogie c’est au moins à deux. Depuis quelques années, nous faisons aussi partie de l’association RACINES, club de généalogie de Maurepas-Elancourt dans les Yvelines, où ma mère est, depuis un an, la rédactrice du journal.

Je suis également membre active de GeneaTech depuis sa création.

 

Quels sont les sites de généalogie que vous utilisez ? Avez-vous également recours à un logiciel de généalogie ?

J’utilise principalement les sites des archives départementales, nationales ou municipales. Ayant commencé avant l’essor des sites commerciaux de généalogie, j’ai gardé de vieilles habitudes de rechercher par moi-même, de fouiller dans les registres et tous les documents qu’ils soient en ligne ou papier.

Mon logiciel est Heredis, je suis même bétâ-testeuse depuis plus de 10 ans maintenant. J’apprécie son utilisation simple et intuitive, ainsi que ses différentes évolutions qui en font un logiciel très complet.

De plus, j’affectionne particulièrement l’équipe qui le développe, une SCOP à dimension humaine et à l’écoute de ses utilisateurs, que j’aime toujours retrouver avec un grand plaisir lors de nos rencontres annuelles.

Quel est votre terrain de jeux préféré en généalogie ? Une époque, une thématique particulière ?

J’aurais dit sans hésiter les actes notariés, véritables mines d’or pour en découvrir plus sur la vie de nos ancêtres. Les inventaires après décès, les licitations, les partages sont certainement mes actes préférés ; ils permettent d’entrer dans « l’intimité » de nos aïeux. Et je n‘oublie pas les déclarations après décès, les hypothèques ou les matrices cadastrales.

Mais j’ai également beaucoup travaillé sur la guerre 14-18 en rendant hommage aux poilus de mon petit village nivernais et en participant au projet « Adopte un poilu » des Archives des Yvelines et au défi 1Jour1Poilu.

Je cherche aussi à en savoir plus sur les « Petits-Paris » de la Nièvre en essayant de recenser tous ceux qui ont été élevés ou placés dans le village de mes ancêtres et en étudiant leurs dossiers.

Il y a peu, je me suis passionnée pour un couple de parisiens qui m’a entrainée dans le Paris haussmannien, grâce à de très nombreux actes notariés trouvés au Caran (Centre d’accueil et de recherche des Archives nationales) , et fait découvrir de nouvelles sources comme les archives des écoles.

Aux enfants de Charrin morts pour la France

Actuellement, nous avons le projet un peu fou avec ma mère de retracer la vie des 363 bagnards qui ont accompagnés mon arrière-arrière-arrière-grand-père sur le Navarin en route pour la Nouvelle-Calédonie.

Vous pouvez constater que finalement tout m’intéresse et ce qui est passionnant avec la généalogie, c’est que c’est une source sans fin de découvertes.

Les 364 bagnards du Navarin

Avez-vous déjà songé à transformer cette passion en la faisant évoluer vers …un métier ?

Mon métier de professionnel de santé me prend déjà énormément de temps, j’ai choisi plutôt de partager mes trouvailles en ligne avec les blogs et les arbres sur heredisonline.

Votre interview de généalogiste sur le blog ?

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